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Tourisme

Sites patrimoniaux

Qu’il s’agisse de ses lieux chargés d’histoire, de ses voies douces permettant loisir et détente ou de son patrimoine paysager, Le Pouzin regorge de trésors, parfois méconnus. Apprenez en plus sur les voies douces et le patrimoine bâti à travers ces quelques lignes et dans les Offices du Tourisme les plus proches.

LES OFFICES DE TOURISME « COEUR D’ARDECHE »

Bureaux : La Voulte-Sur-Rhône, Les Ollières-Sur-Eyrieux, Privas, Vernoux-En-Vivarais.
Points d’informations ouverts en saison estivale (juillet/août) : Beauchastel et Chalençon.

04 75 20 81 81 (La Voulte-Sur-Rhône, Les Ollières-Sur-Eyrieux, Privas)
04 75 58 18 10 (Vernoux-En-Vivarais)
04 75 58 19 72 (Chalençon – en juillet/août)
04 75 42 16 15 (Beauchastel – en juillet/août)

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1. LES VOIES DOUCES

Dolce Via

La désormais célèbre voie douce ardéchoise (35 kilomètres d’itinéraire dans la Communauté d’Agglomération) permet d’apprécier son cadre naturel et la vie de ses villages en suivant l’Eyrieux, 2ème rivière du département. 

A pied, en VTT, VTC ou à cheval, venez vous balader en famille sur cet itinéraire spécialement dédié aux randonnées, et profiter de cet environnement protégé. Sa faible déclivité permet aux familles et aux non sportifs de pratiquer cette voie d’itinérance douce (attention le revêtement n’est pas adapté au vélo de route). C’est une voie partagée où les riverains motorisés sont autorisés à circuler. 

Tout autour de l’itinéraire, des activités et services sont disponibles, notamment à partir des accès principaux.

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Voie douce de la Payre

Du Pouzin jusqu’au quartier du Petit Moras à Chomérac, répondez à cette invitation à une balade bucolique sous le soleil de l’Ardèche (8,5 kilomètres dans les 2 intercommunalités concernées).

La Communauté d’Agglomération Privas Centre Ar­dèche poursuit la réalisation de la voie douce de la Payre pour qu’il soit possible d’y circuler du Pouzin jusqu’à Privas, en suivant l’ancienne voie ferrée. Ce seront 11 km de plus proposés aux prome­neurs, aux randonneurs et aux cyclistes.

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Via Rhôna

Cette voie douce vous mène des rives du lac Léman aux plages de la Méditerranée.

Cet itinéraire cyclable de 815 km, toujours en cours de réalisation, conduit le touriste à vélo des panoramas alpins aux plages de Camargue, en traversant les paysages emblématiques des vignobles des Côtes du Rhône et ceux de la Provence méridionale : villages perchés, champs de lavande ou d’oliviers, découvertes gastronomiques.

La ViaRhôna, véritable voie des civilisations égrène ainsi au fil de son parcours plus de 2000 ans d’histoire et de richesses patrimoniales, alternant voies vertes sécurisées et voies partagées.

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2. LE PATRIMOINE BÂTI

Prieuré Saint Pierre de Rompon, dit « Couvent des Chèvres »

Dominant le vieux bourg du Pouzin, un promontoire rocheux surplombe la confluence de l’Ouvèze et du Rhône. En plus d’une vue imprenable sur la vallée du Rhône, les randonneurs qui s’y promènent peuvent distinguer les ruines éparses d’un ancien prieuré bénédictin.

Il y a près de mille ans s’élevait ici un monastère de l’ordre de Cluny qui abritait une dizaine de moines. C’est vers l’an 977 qu’un dénommé Sylvius fit don de la montagne de Rompon, ainsi que des 2 églises qui y étaient déjà bâties, à l’abbé Mayeul de l’abbaye de Cluny afin qu’il y fonde un monastère de son ordre.

Dès le début des guerres de religions au 16ème siècle, ce prieuré fut détruit par les huguenots, comme d’ailleurs l’église Sainte Madeleine du Pouzin. Demeurent aujourd’hui visibles des vestiges d’infrastructures plus anciennes, probablement de l’époque romaine et un corps de bâtiment d’environ 250 m2.

Pont Romain

Construit  à l’étranglement  de la gorge  par laquelle  l’Ouvèze débouche  dans  la vallée  du Rhône,  à 500 mètres en amont du pont de la RN86, ce pont daterait du IIème siècle. 

Si le tablier du pont a subi d’importantes restaurations au cours des siècles, les culées et la voûte sont d’origine gallo-romaine. Son mode de construction est significatif : l’arche unique qui le forme mesure 13.04 mètres sur 5.80 de large. Les culées sont revêtues de moellons de petites tailles, la voûte est bordée d’un double bandeau de petites pierres taillées en coin, ces bandeaux étant séparés entre eux et du reste de la maçonnerie par une double rangée de petits moellons plat soigneusement taillés.

Les façades est et ouest sont bien conservées (surtout dans leur partie inférieure) et montrent un petit appareil assez régulier de moellons calcaires. Il n’y a aucune trace de briques mais un double chaînage de petits moellons (de 0.15 à 0.18 mètres) placés l’un entre les deux claveaux, l’autre entre le dernier rang et le mur en petit appareil. La largeur de ce pont est assez considérable par rapport à d’autres ponts romains.

(Extrait du livre : Le Pouzin de la préhistoire à nos jours)

Eglise Sainte Madeleine

En 1944, l’église du Pouzin qui avait été rénovée dans les années 1930, n’échappa pas aux bombes et fut entièrement détruite. Lorsque sa reconstruction fut décidée, en 1955, l’architecte Maurice Biny qui en eut la charge, prit le parti d’inscrire ce bâtiment dans son époque lui donnant un style moderne qui fut, en quelque sorte, le symbole du renouveau et de la reconstruction de la ville. Ce nouveau bâtiment fut édifié sur l’emplacement de l’ancienne église. 

Cette construction nouvelle, résolument moderne est constituée de volumes simples qui sépare volontairement les différents espaces du bâtiment dont les fonctions diffèrent : le clocher, le baptistère, la nef, le chœur, la sacristie et la cure. 

Le corps principal construit en maçonnerie de moyen appareil, rappelle l’architecture traditionnelle, alors que le clocher et la cure utilisant des matériaux modernes sont en béton. 

La lumière, par l’intermédiaire des vitraux de la façade et des ouvertures verticales situées entre le chœur et la nef, joue un rôle intéressant, contribuant d’une part à la différenciation des espaces et d’autre part à la création de l’atmosphère de sérénité particulière à cette église, inscrite au patrimoine architectural du 20ème siècle en Ardèche.