Le Maire et son Conseil Municipal vous souhaitent une bonne lecture !!

Accueil > Tourisme > Les sites

Les sites



Le Couvent des Chèvres

Dominant le vieux bourg du Pouzin, un promontoire rocheux surplombe le confluant de l’Ouvèze et du Rhône.En plus d’une vue imprenable sur la vallée du Rhône, les randonneurs qui s’y promènent peuvent distinguer les ruines éparses d’un ancien prieuré bénédictin.

Il y a près de mille ans s’élevait ici un monastère de l’ordre de Cluny qui abritaitune dizaine de moines. C’est vers l’an 977 qu’un dénommé Sylvius fit don de la montagne de Rompon, ainsi que des 2 églises qui y étaient dèja bâties, à l’abbé Mayeul de l’abbaye de Clun afin qu’il y fonde un monastère de son ordre.

Dés le début des guerres de religions au 16ème siècle, ce prieuré fut détruit par les huguenots, comme d’ailleurs l’église Sainte Madeleine du Pouzin. Demeurent aujourd’hui visibles des vestiges d’infrastructures plus anciennes, probablement de l’époque romaine et un corps de bâtiment d’environ 250 m2.



Pont Romain

Suivant une étude de M. Blanc, archéologue, historien et journaliste à Valence, parue en 1963 dans une revue du CNRS, "Gallia , fouilles , et monuments", l’authenticité du pont gallo-romain est confirmée.

Construit à l’étranglement de la gorge par laquelle l’Ouvèze débouche dans la vallée du Rhône à 500 mètres en amont du pont de la RN86, ce pont daterait du IIème siècle. Si le tablier du pont a subit d’importantes restaurations au cours des siècles, les culées et la voûte sont d’origine gallo-romaine. Son mode de construction est significatif : l’arche unique qui le forme mesure 13.04 mètres sur 5.80 de large. Les culées sont revêtues de moellons de petites tailles, la voûte est bordée d’un double bandeau de petites pierres taillées en coin, ces bandeaux étant séparés entre eux et du reste de la maçonnerie par une double rangée de petits moellons plat soigneusement taillés.
Les façades est et ouest sont bien conservées (surtout dans leur partie inférieure) et montrent un petit appareil assez régulier de moellons calcaires. Il n’y a aucune trace de briques mais un double chaînage de petits moellons (de 0.15 à 0.18 mètres) placés l’un entre les deux claveaux , l’autre entre le dernier rang et le mur en petit appareil. La largeur de ce pont est assez considérable par rapport à d’autre ponts romains.

Extrait du livre : Le Pouzin de la préhistoire à nos jours

L’Eglise Sainte-Madeleine

En 1944, l’église du Pouzin qui avait été rénovée dans les années 1930, n’échappa pas aux bombes et fut entièrement détruite. Lorsque sa reconstruction fut décidée, en 1955, l’architecte Maurice Biny qui en eut la charge, prit le parti d’inscrire ce bâtiment dans son époque lui donnant un style moderne qui fut, en quelques sorte, le symbole du renouveau et de la reconstruction de la ville. Ce nouveau bâtiment fut édifié sur l’emplacement de l’ancienne église. Cette construction nouvelle, résolument moderne est constituée de volumes simples qui sépare volontairement les différents espaces du bâtiment dont les fonctions diffèrent : le clocher, le baptistère, la nef, le choeur, la sacristie et la cure. Le corps principal construit en maçonnerie de moyen appareil, rappelle l’architecture traditionnelle, alors que le clocher et la cure utilisant des matériaux modernes sont en béton. La lumière, par l’intermédiaire des vitraux de la façade et des ouvertures verticales situées entre le choeur et la nef, joue un rôle intéressant, contribuant d’une part à la différenciation des espaces et d’autre part à la création de l’atmosphère de sérénité particulière à cette église, inscrite au patrimoine architectural du 20ème siècle en Ardèche.